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La région PACA et la SNCF signent un « contrat de performance » pour améliorer l’état du service des TER

Déjà pionnière en ouvrant les TER à la concurrence, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur innove encore en signant le premier contrat de performance avec SNCF Réseau, en charge des infrastructures.

Le bras de fer entre Renaud Muselier et la SNCF semble appartenir au passé. La hache de guerre est en tout cas enterrée. Lundi soir à l’hôtel de Région, à Marseille, c’est dans un climat apaisé que le président de la Région, qui parle de « confiance réciproque », a signé un contrat de performance avec Luc Lallemand, le P.-D.G. de SNCF Réseau.

Un système de bonus-malus censé améliorer la régularité des TER.

En arrivant à la tête de la Région Sud en 2015, Renaud Muselier et son prédécesseur Christian Estrosi avaient découvert avec effroi et colère l’état du service de TER.

« Le plus mauvais de France avec à peine 80% des trains à l’heure et 10% de trains annulés », se souvient encore le président de la Région.

Désormais, 90% des TER sont à l’heure

Cinq plus tard, sans être parfaites, les choses se sont bien améliorées. Au terme d’un bras de fer et de huit contentieux avec SNCF Mobilité, tous gagnés par la Région, 90% des TER sont désormais à l’heure, et à peine 1 à 2% sont annulés.

Une amélioration spectaculaire que Philippe Tabarot, vice-président de la Région délégué aux Transports attribue justement à « l’ouverture à la concurrence ».

En dépit du mieux, le service était encore perfectible.

« On avait encore du mal à savoir les causes des retards ou annulations de trains », fait remarquer Renaud Muselier. En signant ce contrat de performance, cette fois avec SNCF Réseau, « les deux entités des chemins de fer ne pourront plus se renvoyer la balle », insiste Philippe Tabarot.

350 MILLIONS D’EUROS sur dix ans

Si quelques détails sont encore à peaufiner, notamment dans la définition des indicateurs qui permettront de mesurer la performance, le document prévoit d’ores et déjà que la Région Sud investisse 350 millions d’euros dans les dix prochaines années pour rénover et moderniser un réseau vieillissant.

Une somme conséquente qui s’ajoute aux 320 millions d’euros prévus pour acheter dix nouvelles rames, en rénover 23 autres, acquérir 8 rames hybrides et – « grande première » là encore dixit Philippe Tabarot – transformer 9 trains diesel en rames à batteries.

Pour financer ces investissements, Renaud Muselier compte sur le plan de relance présenté jeudi dernier par le Premier ministre, le futur contrat de plan état-Region et des fonds européens au titre du Green Deal.

Reste une inconnue: avec la peur de la Covid-19, les usagers reviendront-ils dans les trains. à l’heure du déconfinement en juin, à peine 30 % des voyageurs du quotidien avaient retrouvé le chemin de la gare.

En cette rentrée, « il est encore trop tôt pour répondre, assure Philippe Tabarot, mais la campagne d’abonnement est encourageante. La carte Zou fonctionne très bien. Et on espère que les tarifs attractifs qu’on a mis en place en tenant compte de nouvelles pratiques telles que le télétravail séduiront les usagers ».

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Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »

D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.

Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.

Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.

« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.

Les 7 mesures envisagées :

  1. Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
  2. Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
  3. Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
  4. Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
  5. Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
  6. Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
  7. Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.

Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.

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Le voilier Croisière Orient Express Corinthian : l’élégance maritime redéfinie

Cent quarante ans après ses premiers trains de luxe, la légende Orient Express s’étend avec le lancement d’Orient Express Corinthian, le plus grand voilier au monde, prêt à réinventer l’art du voyage en mer. Fruit d’une collaboration inédite entre Accor, les Chantiers de l’Atlantique et LVMH, ce navire allie un design innovant et une propulsion hybride avancée, en réponse aux défis écologiques.

Prévu pour juin 2026, ce bijou de technologie et de style vogue entre Méditerranée, Adriatique et Caraïbes. Construit avec la technologie « SolidSail », le voilier combine l’énergie vélique et le gaz naturel liquéfié (GNL) pour réduire son empreinte environnementale. Doté de trois mâts inclinables et d’une surface de voilure de 4 500 m², il peut atteindre 17 nœuds, propulsé uniquement par le vent.

Avec des suites allant de 45 à 230 m², Orient Express Corinthian assure intimité et confort de haut niveau. Le design, signé par Maxime d’Angeac, intègre bois, cuir et marbre, rappelant l’âge d’or de l’Orient Express et le raffinement artisanal français.

Les passagers auront accès à cinq restaurants, huit bars, un cabaret Art déco, une marina avec activités nautiques, et un couloir de nage de 16,6 m sur le pont supérieur. Ce navire incarne un retour au voyage lent, redéfinissant le luxe sur mer avec des escales choisies pour leur beauté et leur authenticité.

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Dès mars 2025, un « visa » obligatoire pour se rendre au Royaume-Uni

À partir de mars 2025, les voyageurs français, italiens et monégasques devront obtenir un ETA (Electronic Travel Authorization) pour se rendre au Royaume-Uni. Cette mesure entrera en vigueur le 2 avril 2025.

Qui sera concerné ?

Initialement, l’ETA était destiné aux ressortissants du Qatar, du Bahreïn, du Koweït, d’Arabie Saoudite et de Jordanie. Cependant, cette exigence sera étendue à d’autres nationalités à partir de l’année prochaine. Plus précisément, le système ETA sera introduit pour tous les visiteurs du Royaume-Uni qui n’ont actuellement pas besoin de visa pour des séjours de courte durée, y compris les ressortissants européens.

Comment ça marche ?

L’ETA est un document similaire à l’ESTA des États-Unis. Pour obtenir l’ETA britannique, il suffit de télécharger l’application dédiée ou de se rendre sur le site Internet. Le coût de l’ETA est de 10 livres sterling, soit environ 12 euros, et il sera valable deux ans à compter de sa délivrance. En cas de refus de l’ETA, il faudra alors faire une demande de visa.

Que permet l’ETA ?

Avec l’ETA, le gouvernement britannique autorise une durée de séjour maximale de 6 mois pour le tourisme, les visites familiales et amicales, les affaires ou les études de courte durée. De plus, l’ETA permet une durée de séjour de 3 mois pour les travailleurs créatifs avec un visa de travail, pour des engagements rémunérés autorisés, ou pour transiter par le Royaume-Uni, même sans passer par le contrôle aux frontières britanniques.

Pourquoi une telle mise en place ?

Selon le gouvernement britannique, cette mesure permettra d’améliorer les « connaissances sur les personnes qui cherchent à venir au Royaume-Uni et d’empêcher les personnes qui représentent une menace ».

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