Après des centaines de tests sans passagers, deux personnes ont pu tester sur 500 m le Virgin Hyperloop à Las Vegas, le week-end dernier. Une première historique qui rapproche toujours plus, la technologie de sa commercialisation.
L’essai a eu lieu dans le Nevada à une vitesse de 172 km/h pour démontrer la fiabilité du système.
Mais c’est quoi le l’Hyperloop ?
Le système Hyperloop (que Virgin n’est pas le seul à développer) fait léviter des capsules (« pods » en anglais) pouvant aller en théorie de 1000 à 1200 km/h.
Pour Virgin Hyperloop , il constitue le premier nouveau mode de transport de masse « depuis plus de 100 ans ». Pour se faire, le véhicule utilise la propulsion électrique et la lévitation électromagnétique dans des conditions de quasi-vide, réalisant un mode de transport fondamentalement nouveau qui est plus rapide, plus sûr, moins cher et plus durable que les modes existants. Virgin Hyperloop travaille maintenant avec des gouvernements, des partenaires et des investisseurs du monde entier pour faire de l’hyperloop un projet qui deviendra réalité dans quelques années.
Le système permet de propulser des nacelles passagers ou cargo à des vitesses de plus de 1000 km / h. C’est 3 fois plus rapide que le train à grande vitesse et plus de 10 fois plus rapide que le rail traditionnel.
Ainsi, ce dimanche 8 novembre 2020, deux passagers ont pu embarquer pour un voyage de… 500m non loin de Las Vegas, à bord du Virgin Hyperloop.
La campagne de test a été supervisée par Certifer, un évaluateur indépendant de la sécurité (ISA) reconnu dans l’industrie.
Les occupants ont fait leur voyage inaugural sur le véhicule XP-2 récemment dévoilé, conçu par BIG (Bjarke Ingels Group et Kilo Design) qui a été construit sur mesure avec la sécurité et le confort des occupants à l’esprit.
«Depuis quelques années, l’équipe de Virgin Hyperloop s’efforce de transformer sa technologie révolutionnaire en réalité», a déclaré Sir Richard Branson, fondateur du groupe Virgin . «Avec le test réussi d’aujourd’hui, nous avons montré que cet esprit d’innovation changera en fait la façon dont les gens vivent, travaillent et voyagent partout dans le monde dans les années à venir.»
Route Estimator
Voyager en toute sécurité
Tandis que le véhicule de série sera plus grand et pourra accueillir jusqu’à 28 passagers, ce véhicule XP-2 2 places a été construit pour démontrer que les passagers peuvent en fait voyager en toute sécurité dans un véhicule hyperloop.
Ayant subi un processus de sécurité rigoureux et exhaustif, le véhicule XP-2 nouvellement dévoilé démontre de nombreux systèmes critiques pour la sécurité qui seront alors utilisés sur le véhicule hyperloop commercial.
Airbus veut utiliser la cryogénie pour rendre ses futurs avions plus propres
C’est une percée majeure dans la propulsion électrique pour les avions long-courrier qui pourrait bientôt se profiler à l’horizon.
Lundi 29 mars, Airbus a dévoilé un projet de démonstrateur baptisé ASCEND. L’idée est de tirer profit des températures cryogéniques de l’hydrogène liquide pour optimiser la puissance électrique du moteur.
In 1913, the concept of "superconductivity" won the Nobel Prize in Physics 🥇 Discover how this "cool" 🧊 ❄️ technology could provide clues on how to scale up electric propulsion to larger aircraft: https://t.co/RoYzEyd2DXpic.twitter.com/eI1n0M4dXu
Le constructeur européen, contraint de repenser sa flotte pour la rendre écologique dans les 15 ans à venir, a dévoilé ce projet de démonstrateur pour lui permettre d’espérer atteindre cet objectif.
Chimère ou véritable espoir? Si les techniciens et industriels du monde entier devisent toujours sur la faisabilité d’un avion commercial propulsé à l’hydrogène, Airbus continue de travailler d’arrache-pied pour y parvenir. C’était d’ailleurs l’engagement du constructeur européen, en septembre dernier, en échange de l’aide financière publique pour traverser la pire crise de l’histoire du secteur aérien.
Airbus avait alors dévoilé des visuels léchés de ce que à quoi pourrait ressembler un avion propulsé par de l’hydrogène, un gaz qui se transforme en eau et évite donc le rejet de gaz à effets de serre.
Mais un moteur à hydrogène n’a rien de simple. Si on peut encore débattre sur l’importance de son impact sur le climat (encore faut-il que la production d’hydrogène soit propre), l’enjeu est particulièrement technique puisque ce gaz, qui occupe un volume très important, doit être réduit sous sa forme liquide à -253°C pour être stocké en quantité suffisante.
Optimiser l’énergie
C’est un premier challenge pour Airbus puisque cela implique des réservoirs spécifiques et plus complexes à réaliser. L’autre inconvénient de l’hydrogène, c’est qu’il n’apportera probablement l’énergie nécessaire au décollage.
Ce sont sur tous ces sujets que les ingénieurs d’Airbus travaillent d’arrache-pied. Ce lundi, le groupe a dévoilé un projet de démonstrateur baptisé ASCEND, pour « Advanced Superconducting and Cryogenic Experimental powertraiN Demonstrator ». L’idée est de tirer profit des températures cryogéniques de l’hydrogène liquide pour optimiser la puissance électrique du moteur.
Airbus s’appuie sur les travaux déjà centenaires sur la supraconductivité du néerlandais Heike Kamerlingh Onnes, prix Nobel de Physique en 1913. Ce phénomène, qui se manifeste à des températures proches du zéro absolu (-273°C), permet le transport de l’électricité sans perte d’énergie en utilisant certains matériaux comme l’aluminium.
« Les systèmes électriques peuvent être refroidis afin d’augmenter considérablement les performances de l’ensemble du système de propulsion électrique », écrit Airbus dans un communiqué. Autre avantage, cette technique permet de réduire le poids du système électrique sur des futurs appareils dont il faudra faire la chasse aux kilos.
Après avoir révolutionné l’automobile avec son concept low-cost, Dacia s’attaque aux véhicules électriques avec une citadine qui sera la moins chère du marché (prix estimé à partir de 15 000 € sans bonus). Interrogé sur la question lors de la présentation de la nouvelle Sandero, Marc Suss (directeur du produit Dacia) a confirmé que la Spring serait d’abord diffusée en autopartage au printemps 2021 puis disponible dans les concessions dans un second temps.
La Dacia Spring s’étendra sur le réseau d’autopartage Zity, afin de lutter efficacement face à l’offre Free2Move de PSA avec ses Citroën Ami, e-208 et i0n/C-Zero. Sa version dédiée (celle avec livrée vert-blanc) pourra également se conformer aux autres services similaires.
Pour le PDG Luca de Meo, c’est « la Logan de la voiture électrique », un modèle d’accès qui touchera une nouvelle catégorie d’acheteurs (dont d’occasion).
La Spring sera la plus petite voiture commercialisée par Dacia. Elle mesure 3,74 mètres de long, soit 32 cm de moins qu’une Sandero et 35 de moins que la Renault ZOE. Sa largeur de 1,62 m hors rétroviseurs est 10 cm inférieure à sa grande sœur, tandis que sa hauteur de 1,51 m lui donne des allures de petit SUV.
Airbus veut commercialiser en 2035 le premier avion à hydrogène
Airbus travaille sur trois concepts d’avion à hydrogène, avec l’ambition d’être le premier constructeur à mettre en service un tel appareil en 2035, déclare Guillaume Faury, le président exécutif de l’avionneur européen dans un entretien au journal Le Parisien/Aujourd’hui en France daté de lundi.
1er concept : 200 places avec un rayon d’action de 3.500 km
Le premier concept est un avion de configuration classique pouvant aller jusqu’à 200 places avec un rayon d’action permettant de faire plus de 3.500 km, explique-t-il.
2e concept : avion à hélice 100 places
Le deuxième concept sera un avion à hélice, pouvant embarquer environ 100 passagers, pour des trajets plus courts.
3e concept : aile volante 200 places
Le troisième concept repose sur le principe d’une aile volante d’environ 200 places qui permet d’étudier une configuration complètement différente pour le stockage de l’hydrogène et la propulsion.
« Nous pensons que ces trois concepts préfigurent ce à quoi pourrait ressembler le premier Airbus zéro émission », explique-t-il.
« Il nous faut encore cinq ans pour mettre en compétition plusieurs technologies, les maturer et choisir la meilleure pour l’avion. Il nous faudra ensuite deux ans pour trouver les fournisseurs, les sites industriels, etc. Donc, la mise en programme est prévue aux environs de 2028 », indique le dirigeant.
« Notre ambition est d’être le premier constructeur à mettre en service un tel appareil en 2035 », ajoute-t-il.
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