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Voyager ou non ? Telle est la question

Voyager ou ne pas voyager ?  C’est sans aucun doute LA question que se posent des millions de personnes à travers le monde lorsqu’ils se trouvent sur les médias sociaux source d’inspiration permanente.  Aussi, alors que nous espérons tous la reprise de notre industrie, nous pensons que le moment est opportun pour les agences de voyages et les fournisseurs de tenter de mieux connaître les besoins et les attentes des consommateurs. Pour – à terme – mieux répondre à leurs désir de voyage aujourd’hui réprimé. 

Amadeus a mené une étude quanti et quali dans quarante pays différents auprès de plus de 8 500 utilisateurs de CheckMyTrip ayant voyagé pour leurs loisirs au moins une fois dans les 3 mois précédant les restrictions liées au COVID-19.  Leur objectif était de mieux connaître leur état d’esprit en matière de prévision et de réservation de voyages dans le contexte actuel.  Ils voulaient également comprendre les répercussions de la crise sur la façon dont les voyageurs de loisirs envisagent de prendre l’avion ou le train, aller à l’hôtel, louer une voiture, prendre une assurance et aller en agences de voyages.

Cette étude révèle qu’il y a de bonnes raisons d’être optimiste pour l’avenir de notre industrie.  Les résultats, rassemblés au sein de l’e-book Destination X : Where to Next – What Leisure Travelers Want in a COVID-19 World, montrent en effet une véritable envie de voyages malgré les difficultés et les incertitudes.

  • Les consommateurs souhaitent voyager à nouveau et en ont les moyens. Près de trois quarts des répondants déclarent vouloir voyager dans les trois mois suivant la fin des restrictions.  Plus encourageant encore, une majorité dit disposer d’un budget de voyage identique ou supérieur. Le principal enjeu pour les personnes interrogées étant de savoir quand, où et comment ils pourront voyager. Ainsi, alors que 45 % des voyageurs de la région Europe disent qu’ils seraient heureux de voyager immédiatement après la fin des restrictions, ceux d’Asie Pacifique sont plus prudents, puisque 27 % seulement sont du même avis. En matière de distance, de durée et de fréquence, les voyageurs savent clairement ce qu’ils souhaitent.
  • Les détails comptent de plus en plus .  Les voyageurs ont désormais besoin d’être rassurés pour prendre l’avion, aller à l’hôtel, prendre le train ou une voiture de location. 66 % des voyageurs interrogés déclarent qu’il est « très important » de connaître les mesures de protection anti COVID-19 avant de réserver un hôtel, et 62 % d’entre eux disent la même chose pour l’avion. Le prix continue de jouer un rôle dans la prise de décision, mais d’autres facteurs entrent désormais en ligne de compte, car les voyageurs prennent leur temps pour évaluer leur destination et les options de transport. La personnalisation devient la pierre angulaire du voyage.
  • Les mesures d’urgence ne sont pas optionnelles.  L’assurance voyage est de plus en plus importante pour les jeunes et les moins jeunes.  Au moins un tiers de nos répondants disent rechercher une assurance voyage plus large qu’avant le COVID-19. Ainsi, 79 % des personnes interrogées considèrent l’assurance comme indispensables pour un voyage à l’étranger. Les possibilités de modification/remboursement entrent désormais dans l’équation coût-bénéfice de l’assurance du voyageur de loisirs.
  • Les agents de voyage sont loin d’être dépassés.  Les voyageurs accordent aujourd’hui une plus grande importance à la résolution des problèmes et à l’assistance, en particulier pour les longs voyages. 70 % des personnes interrogées souhaitent des expériences de voyage sur mesure (qu’elles passent par une agence de voyages, ou le construisent elles-mêmes). Compte tenu du nombre d’incertitudes, nous pensons que les agences de voyages pourraient jouer un rôle plus important en accompagnant les consommateurs à toutes les étapes de leur voyage afin de restaurer leur confiance.

Des millions de voyageurs rêvent de leur prochaine aventure. Ils ont besoin de nous pour les accompagner dans ce contexte de restrictions, modifications et autres incertitudes…  

Cette envie de voyages devrait générer une réelle demande. Pour saisir cette opportunité, il faudra peut-être se réinventer.  Les agences de voyages, en particulier, pourraient trouver de nouvelles niches et repérer les opportunités de services pour les voyageurs.  Nous voyons déjà des exemples d’agences innovantes qui intégrent des options de télémédecine et des réseaux de pharmacies à leurs packages – et de TOs créant de nouveaux circuits en petits groupes vers des destinations moins connues (et moins fréquentées).

Amadeus invite à découvrir le détail des conclusions de leur dernière étude Destination X : Where to Next – What Leisure Travelers Want in a COVID-19 World.  Vous trouverez dans l’e-book téléchargeable de nombreux chiffres, graphiques et informations.  Le rapport met également en lumière différents domaines clés, des pistes pour permettre aux acteurs du voyages de réfléchir, se réorganiser, se réinventer et pouvoir se relever.

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Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »

D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.

Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.

Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.

« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.

Les 7 mesures envisagées :

  1. Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
  2. Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
  3. Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
  4. Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
  5. Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
  6. Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
  7. Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.

Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.

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Le voilier Croisière Orient Express Corinthian : l’élégance maritime redéfinie

Cent quarante ans après ses premiers trains de luxe, la légende Orient Express s’étend avec le lancement d’Orient Express Corinthian, le plus grand voilier au monde, prêt à réinventer l’art du voyage en mer. Fruit d’une collaboration inédite entre Accor, les Chantiers de l’Atlantique et LVMH, ce navire allie un design innovant et une propulsion hybride avancée, en réponse aux défis écologiques.

Prévu pour juin 2026, ce bijou de technologie et de style vogue entre Méditerranée, Adriatique et Caraïbes. Construit avec la technologie « SolidSail », le voilier combine l’énergie vélique et le gaz naturel liquéfié (GNL) pour réduire son empreinte environnementale. Doté de trois mâts inclinables et d’une surface de voilure de 4 500 m², il peut atteindre 17 nœuds, propulsé uniquement par le vent.

Avec des suites allant de 45 à 230 m², Orient Express Corinthian assure intimité et confort de haut niveau. Le design, signé par Maxime d’Angeac, intègre bois, cuir et marbre, rappelant l’âge d’or de l’Orient Express et le raffinement artisanal français.

Les passagers auront accès à cinq restaurants, huit bars, un cabaret Art déco, une marina avec activités nautiques, et un couloir de nage de 16,6 m sur le pont supérieur. Ce navire incarne un retour au voyage lent, redéfinissant le luxe sur mer avec des escales choisies pour leur beauté et leur authenticité.

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Dès mars 2025, un « visa » obligatoire pour se rendre au Royaume-Uni

À partir de mars 2025, les voyageurs français, italiens et monégasques devront obtenir un ETA (Electronic Travel Authorization) pour se rendre au Royaume-Uni. Cette mesure entrera en vigueur le 2 avril 2025.

Qui sera concerné ?

Initialement, l’ETA était destiné aux ressortissants du Qatar, du Bahreïn, du Koweït, d’Arabie Saoudite et de Jordanie. Cependant, cette exigence sera étendue à d’autres nationalités à partir de l’année prochaine. Plus précisément, le système ETA sera introduit pour tous les visiteurs du Royaume-Uni qui n’ont actuellement pas besoin de visa pour des séjours de courte durée, y compris les ressortissants européens.

Comment ça marche ?

L’ETA est un document similaire à l’ESTA des États-Unis. Pour obtenir l’ETA britannique, il suffit de télécharger l’application dédiée ou de se rendre sur le site Internet. Le coût de l’ETA est de 10 livres sterling, soit environ 12 euros, et il sera valable deux ans à compter de sa délivrance. En cas de refus de l’ETA, il faudra alors faire une demande de visa.

Que permet l’ETA ?

Avec l’ETA, le gouvernement britannique autorise une durée de séjour maximale de 6 mois pour le tourisme, les visites familiales et amicales, les affaires ou les études de courte durée. De plus, l’ETA permet une durée de séjour de 3 mois pour les travailleurs créatifs avec un visa de travail, pour des engagements rémunérés autorisés, ou pour transiter par le Royaume-Uni, même sans passer par le contrôle aux frontières britanniques.

Pourquoi une telle mise en place ?

Selon le gouvernement britannique, cette mesure permettra d’améliorer les « connaissances sur les personnes qui cherchent à venir au Royaume-Uni et d’empêcher les personnes qui représentent une menace ».

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