Que vous soyez fondeur débutant ou avancé, ou tout simplement amoureux des grands espaces enneigés Alpins, le lac Achensee va vous en mettre plein les yeux. Accessible en avion via Munich à 1h30 en voiture, l’Achensee est le plus grand lac naturel du Tyrol.
Des paysages à couper le souffle
Avec ses allures de Fjord, l’Achensee est connu pour ses jolies stations balnéaires à Maurach, Achenkirch ou encore Pertisau. « La Mer du Tyrol » offre des conditions favorables à la pratique de nombreuses activités. L’accès au lac est libre, et l’été, il est aussi possible de faire de la voile, du surf, plongée.
Le lac Achensee dans toute sa splendeur en hiver
Le pourtour du lac réserve également son lot de surprises. Les visiteurs peuvent entre autres jouer au golf, s’élever dans les airs grâce au téléphérique du Karwendel ou entreprendre une virée nostalgique avec la plus ancienne ligne de chemin de fer à crémaillère et à vapeur du monde encore en service.
Une infrastructure hôtelière exceptionnelle
L’association de la montagne, de l’eau, des alpages et des prairies font de la région d’Achensee un endroit propice à la détente. Autours du lac, vous trouverez les plus beaux hôtels et restaurants du Tyrol.
Détendez-vous sur votre terrasse au bord lac Achensee
Connu pour son confort, votre séjour pourra se dérouler dans un environnement « gemütlich » (confortable). Il n’existe pas moins de 33 hôtels (en majorité des quatre et cinq étoiles). Le mélange des montagnes et de l’eau ravit les visiteurs depuis le 19ème siècle. Et aujourd’hui, grâce à cette infrastructure hôtelière, la région excelle dans l’offre du bien-être adaptée aux différentes exigences des sportifs et autres touristes.
Environnement chaleureux pour accueillir les clients à l’hôtel Wagnerhof de Pertisau
Le ski de fond : le meilleur de l’Achensee
Le point fort de la région du lac Achensee reste son immense domaine de ski de fond avec ses 210 km de pistes.
Cet atout fait de l’Achensee une région qui compte parmi les hauts-lieux tyroliens du ski nordique. De plus, la région est le berceau de l’enseignement professionnel du ski de fond. Gustav Leithner a développé une formation reconnue pour les moniteurs fondeurs au Tyrol et dans d’autres États autrichiens. Aujourd’hui, son fils Christoph dirige la « Leithner Ski School » à Pertisau qui se targue de transformer chaque skieur de randonnée en skieur de fond. Maintenant, la région compte six écoles de ski de fond qui dispensent des cours et un soutien professionnels.
Zoom sur Pertisau
Pertisau, est la principale ville autour du lac concentrant les plus longs parcours de ski de fond avec ses 44 km qui sont proches du centre.
De nombreux circuits au bord Lac Achensee permettent la pratique du ski de fond. Les plus interessants se concentrent à l’ouest de Pertisau
Si l’on se dirige vers l’ouest, la route se termine et laisse place au Parkplatz Karwendeltäler où vous pourrez garer votre voiture afin de faire du ski de fond. Vous trouverez un circuit de ski qui dispose de canons à neige si celle-ci devait à manquer. Plusieurs circuits s’offrent à vous et vous devrez choisir suivant le niveau de difficulté que vous désirez. Deux parcours longs sont absolument « à faire » – la route sud-ouest P3 vers Falzthurn et Gramai (longueur 14 km, dénivelé positif 390 m) et la route nord-ouest P4 vers Pletzach et Gern(longueur 10 km, dénivelé 230 m).
Petit plus par rapport aux autres stations du Tyrol, votre chien peut même vous accompagner pendant votre excursion en ski de fond. En effet les pistes de fond de Pertisau sont prévues spécialement à cet effet, et chaque pistes disposent de chemin parallèles pour les piétons et nos amis à quatre pattes.
Une gastronomie hors paire
Nous le savions déjà, le Tyrol est naturellement connu pour sa riche tradition fromagère et sa gastronomie d’influence germanique. Le terme Bergkäse désigne de manière générale divers fromages de montagne au lait de vache à pâte pressée comme l’Almkäse, le Hochpustertaler, le Formaggio di montagna di Sesto et le Stanga di Dobbiaco. Le Tiroler Bergkäse bénéficie d’une AOP. Si vous préférez les plats à base de viande, vous pourrez essayer les Wienerschnitzel (escalope panée). Enfin, vous pourrez déguster d’autres spécialités en dessert comme le kaiserschmarrn (plat sucré réalisé avec une pâte à crêpe allégée) ou encore le Germknödel (gnocchi de pâte levée moelleuse, fourrée de confiture).
Kalbskotelett mit Zwiebeln
Beaucoup d’établissements tyrolien offrent encore une cuisine traditionnelle dans un cadre charmant et authentique. Connue pour ses excellents produits fermiers, cette région est réputée pour sa viande bovine, ses poissons de rivière et sa charcuterie. Ici, on apprécie la viande fumée, le chou, les pommes de terre, la crème, le sarrasin et le seigle, que l’on prépare sous forme de plats nourrissants et robustes faisant écho au climat rigoureux du Tyrol.
Explications : qu’est ce que le ski de fond ?
Le ski de fond est un sport d’hiver qui consiste à évoluer, à l’aide de skis et de bâtons, sur des pistes de ski damées au profil plat ou vallonné.
Il peut être pratiqué par toute personne à condition d’avoir une bonne condition physique, même avec des problèmes de genoux.
Originaire de Norvège, le ski de fond était autrefois un moyen de progression très efficace sur la neige. Utilisé pour la chasse et l’exploration depuis l’antiquité, c’est à la fin du XIXe siècle qu’il devient un sport de glisse et qu’apparaissent les premières compétitions. Il fait aujourd’hui partie des sports olympiques avec de nombreuses disciplines et il connaît un succès grandissant auprès des amateurs de glisse.
Le ski de fond est une activité intense et la tenue adaptée est plus proche de celle de la course à pied que du ski alpin.
Un sport, deux techniques
Le style classique se pratique sur piste dans deux rails parallèles et introduit la glisse dans un mouvement proche de la marche. Cette technique est idéale pour une première approche du ski de fond ou une pratique loisir de balade sur un domaine nordique.
Le skating ou style libre reprend la technique du pas de patineur. Cette technique demande équilibre et coordination pour être efficace mais, une fois les bases maîtrisées, les sensations de glisse sont garanties.
Y ALLER ◗ En avion : vols réguliers directs Nice-Munich (250 à 350 euros A/R). À l’aéroport, vous pouvez louer une voiture (environ 350 euros la semaine) ou commander une navette Four Seasons pour une famille jusqu’à Pertisau (comptez environs 250 euros). ◗ En voiture : 8 h 45 de trajet (750 kilomètres) depuis Nice, en passant par l’Italie et la Suisse.
OÙ LOGER ◗ Toutes les disponibilités et les prix sont sur www.achensee.com
DOMAINE LAC ACHENSE ◗ 210 km de pistes de ski de fond (dont environ 40 km avec canon à neige). 100 km de pistes de skating et 11 km de pistes classiques. 45 km de pistes sans barrières et 2 km de pistes pour chien.
Hausse de la taxe sur les billets d’avion : ce qui va changer
La taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) revient avec un nouveau barème après plusieurs rebondissements politiques.
Un retour controversé
Après avoir été suspendue lors de la motion de censure, la hausse de la TSBA fait son retour dans le budget 2025, qui sera présenté le 3 février. Initialement, Air France et d’autres compagnies avaient anticipé une hausse importante, mais le Sénat avait ensuite ajusté les montants avant que le gouvernement ne soit renversé.
Les nouveaux tarifs
L’augmentation s’appliquera à tous les vols au départ de France.
Les compagnies aériennes devront verser cette taxe pour tout voyage effectué à partir du 1er janvier 2025, même pour les billets émis avant le vote de la loi.
Voici un tableau comparatif des montants de la taxe :
Destination
Classe
Ancien montant
Nouveau montant
Europe et France
Économique
2,63 €
7,40 €
Europe et France
Affaires
20,27 €
30 €
Intermédiaire
Économique
7,51 €
15 €
Longue distance
Économique
7,51 €
40 €
Longue distance
Affaires
63,07 €
120 €
Des questions en suspens
Les professionnels du voyage s’inquiètent des changements de dernière minute et des remboursements du trop-perçu par les compagnies. Par ailleurs, l’Europe pourrait contester l’exonération pour l’Outre-Mer et la Corse.
Avec cette hausse, l’État espère récupérer 800 à 850 millions d’euros, tout en accordant un crédit d’impôt pour l’achat de carburants durables. Reste à voir comment les compagnies et les voyageurs réagiront.
Christian Estrosi signe son arrêté contre les bateaux de croisière
Le maire de Nice et président de la Métropole, Christian Estrosi, annonce (article Nice-Matin du 24/01/2025) qu’il signera ce vendredi un arrêté interdisant le débarquement et l’embarquement des bateaux de croisière de plus de 900 passagers dans les gares maritimes de la Métropole.
Une interdiction qui fait débat
Lors de ses vœux, Christian Estrosi avait surpris en annonçant vouloir bannir les plus gros navires dès cet été. Son objectif : lutter contre le sur-tourisme et la pollution engendrée par ces « hôtels flottants ».
« Je ne veux pas que des bateaux qui polluent et dont les passagers ne consomment rien, mais laissent leurs déchets, viennent à Nice. On a empêché le béton d’étouffer la ville, ce n’est pas pour laisser le sur-tourisme prendre le relais. »
Si cette décision est saluée par l’opposition écologiste, elle prend de court Villefranche-sur-Mer, principal port concerné. Son maire, Christophe Trojani, affirme n’avoir pas été informé de cette mesure qui pourrait lourdement impacter l’économie locale.
Une application encore floue
La Métropole ne peut pas interdire les bateaux de mouiller dans la rade, compétence relevant de l’État. En revanche, elle contrôle l’accès à la gare maritime de Villefranche, et c’est là qu’elle compte agir.
« Si les croisiéristes ne peuvent plus débarquer, les compagnies seront dissuadées de s’arrêter ici. »
Reste à voir si tous les maires du littoral suivront cette initiative, qui divise déjà élus et acteurs du tourisme.
Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »
D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.
Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.
Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.
« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.
Les 7 mesures envisagées :
Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.
Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.