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La fréquence des transports en commun pourrait être réduite aux heures creuses en Île-de-France

La fréquentation des transports publics de la région capitale a baissé de moitié depuis l’annonce du reconfinement

La fréquence des transports en commun d’Île-de-France pourrait être réduite ces prochains jours aux heures creuses sur certaines lignes, pour tenir compte de la baisse de la fréquentation liée au reconfinement, a indiqué mercredi soir la présidence d’Île-de-France Mobilités (IDFM), Valérie Pécresse.

La fréquentation des transports publics de la région capitale est trois fois supérieure à celle du premier confinement du printemps, à environ 30% du niveau de la même période de 2019 depuis le début de la semaine, a-t-elle relevé. Elle a toutefois baissé de moitié en quelques jours , puisqu’elle atteignait 68% fin octobre avant l’annonce du reconfinement. La fréquentation reste relativement importante à l’heure de pointe du matin (6 heures – 9 heures), à 50%, ainsi qu’à celle du soir. « Il faut voir comment les choses évoluent. (…) Pour l’instant on observe », a indiqué Valérie Pécresse, qui s’exprimait à l’issue d’une audition de la RATP et la SNCF.

Si l’offre, déjà allégée le soir depuis le 28 octobre pour cause de couvre-feu, va rester inchangée dans les prochains jours, IDFM envisage des « ajustements » en fonction de l’évolution du trafic, en concertation avec les associations d’usagers.  » Il n’est pas question de toucher aux heures de pointe « , a expliqué la responsable. « En revanche, la question peut se poser sur certaines heures creuses, et sur certaines lignes. » 

« On veut assurer un niveau d’offre qui permette à la vie économique de se poursuivre, qui permette aussi des bonnes conditions de transport avec le maximum de conditions sanitaires », a-t-elle précisé. Valérie Pécresse s’est aussi inquiétée du « risque d’avoir des personnes malades sur certaines lignes » chez les opérateurs, faisant allusion au poste d’aiguillage de la Gare Saint-Lazare, à Paris, qui fonctionne au ralenti car des personnels y sont atteints du Covid-19.

Une augmentation de la délinquance

Concernant la sécurité, Valérie Pécresse s’est inquiétée de la forte hausse de la délinquance dans les transports depuis quelques mois. Elle a notamment réclamé que les agents de sécurité privés, employés par exemple sur les réseaux de bus de banlieue ou dans des gares, puissent expulser les contrevenants et soient équipés de caméras-piéton. Elle veut aussi que les multirécidivistes, notamment les pickpockets, puissent être expulsés des réseaux. « J’attends beaucoup sur la loi sur la sécurité intérieure qui va être examinée prochainement par le Parlement », a-t-elle dit, indiquant que des amis déposeraient des amendements en ce sens.

Concernant le fonctionnement du réseau francilien, Valérie Pécresse s’est surtout émue des mauvais chiffres de ponctualité des lignes B et D du RER. Le redressement de la situation « va prendre du temps », a-t-elle reconnu, appelant à « une mobilisation nationale » pour ces deux lignes qui transportent habituellement 1,6 million de voyageurs par jour. L’Etat, qui a fait des transports du quotidien une priorité, « doit remettre (…) les priorités en ordre , et dans les actes, et dans les instructions aussi qu’il donne aux opérateurs en tant qu’autorité de tutelle, et pas juste dans des déclarations publiques », a lancé Valérie Pécresse.

Elle réclame notamment que SNCF Réseau lance avant la fin de l’année un appel d’offres très attendu pour lancer le futur système de signalisation Nexteo qui doit équiper les deux lignes, et veut une « opération vérité » sur les effets des travaux du futur CDG Express, la liaison rapide qui doit relier Paris à l’aéroport Charles-de-Gaulle. « Je pense qu’il serait raisonnable de reporter le projet Roissy-Picardie » qui prévoit la connexion de l’aéroport Charles-de-Gaulle au réseau ferré classique vers le nord, car sa réalisation pénaliserait le RER, a-t-elle noté.

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Hausse de la taxe sur les billets d’avion : ce qui va changer

La taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) revient avec un nouveau barème après plusieurs rebondissements politiques.

Un retour controversé

Après avoir été suspendue lors de la motion de censure, la hausse de la TSBA fait son retour dans le budget 2025, qui sera présenté le 3 février. Initialement, Air France et d’autres compagnies avaient anticipé une hausse importante, mais le Sénat avait ensuite ajusté les montants avant que le gouvernement ne soit renversé.

Les nouveaux tarifs

  • L’augmentation s’appliquera à tous les vols au départ de France.
  • Le nouveau barème a été décidé par la Commission mixte paritaire.
  • Les compagnies aériennes devront verser cette taxe pour tout voyage effectué à partir du 1er janvier 2025, même pour les billets émis avant le vote de la loi.

Voici un tableau comparatif des montants de la taxe :

DestinationClasseAncien montantNouveau montant
Europe et FranceÉconomique2,63 €7,40 €
Europe et FranceAffaires20,27 €30 €
IntermédiaireÉconomique7,51 €15 €
Longue distanceÉconomique7,51 €40 €
Longue distanceAffaires63,07 €120 €

Des questions en suspens

Les professionnels du voyage s’inquiètent des changements de dernière minute et des remboursements du trop-perçu par les compagnies. Par ailleurs, l’Europe pourrait contester l’exonération pour l’Outre-Mer et la Corse.

Avec cette hausse, l’État espère récupérer 800 à 850 millions d’euros, tout en accordant un crédit d’impôt pour l’achat de carburants durables. Reste à voir comment les compagnies et les voyageurs réagiront.

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Christian Estrosi signe son arrêté contre les bateaux de croisière

Le maire de Nice et président de la Métropole, Christian Estrosi, annonce (article Nice-Matin du 24/01/2025) qu’il signera ce vendredi un arrêté interdisant le débarquement et l’embarquement des bateaux de croisière de plus de 900 passagers dans les gares maritimes de la Métropole.

Une interdiction qui fait débat

Lors de ses vœux, Christian Estrosi avait surpris en annonçant vouloir bannir les plus gros navires dès cet été. Son objectif : lutter contre le sur-tourisme et la pollution engendrée par ces « hôtels flottants ».

« Je ne veux pas que des bateaux qui polluent et dont les passagers ne consomment rien, mais laissent leurs déchets, viennent à Nice. On a empêché le béton d’étouffer la ville, ce n’est pas pour laisser le sur-tourisme prendre le relais. »

Si cette décision est saluée par l’opposition écologiste, elle prend de court Villefranche-sur-Mer, principal port concerné. Son maire, Christophe Trojani, affirme n’avoir pas été informé de cette mesure qui pourrait lourdement impacter l’économie locale.

Une application encore floue

La Métropole ne peut pas interdire les bateaux de mouiller dans la rade, compétence relevant de l’État. En revanche, elle contrôle l’accès à la gare maritime de Villefranche, et c’est là qu’elle compte agir.

« Si les croisiéristes ne peuvent plus débarquer, les compagnies seront dissuadées de s’arrêter ici. »

Reste à voir si tous les maires du littoral suivront cette initiative, qui divise déjà élus et acteurs du tourisme.

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Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »

D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.

Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.

Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.

« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.

Les 7 mesures envisagées :

  1. Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
  2. Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
  3. Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
  4. Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
  5. Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
  6. Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
  7. Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.

Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.

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