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Bilan 2020 : le trafic aérien européen est tombé au niveau de celui de 1995

Après des années de croissance, 2020 est une année de crise pour le secteur du transport aérien. La pandémie de la COVID-19 a fait drastiquement baisser le nombre de passagers aériens. Selon l’Union des Aéroports Français le trafic passagers des aéroports français en 2020 est en diminution de 67.3% par rapport à 2019. Les aéroports en Outre-mer ont mieux résisté à la crise, avec tout de même une diminution de 50.5% de leur trafic, alors que la chute de trafic est de 68.4% pour les aéroports métropolitains. Le trafic des aéroports français est de 70 045 572 passagers commerciaux en 2020, contre plus de 214 millions en 2019.

En début d’année, les chiffres des premiers mois laissaient présager une année de croissance pour le trafic aérien (+3.3% en janvier, +2.8% en février), mais à partir du mois de mars et la mise en place de mesures restrictives (confinement, fermeture des frontières, quarantaine, …), le trafic s’effondre : -96.7% pour le deuxième trimestre, -68.8% au troisième trimestre et -76.8% au quatrième trimestre.

Au niveau européen, le trafic est tombé au niveau de celui de 1995 : seulement 728 millions de passagers dans les aéroports européens en 2020, contre 2.4 milliards en 2019 (-70.4%). Ce sont les aéroports appartenant aux pays de l’Union européenne qui ont subi les plus fortes baisses de trafic (-73.0% et 1.32 milliard de passagers en moins) par rapport aux aéroports européens des pays non membres de l’UE (-61.9% et 400 millions de passagers en moins)

Des disparités entre les aéroports

Les plateformes parisiennes continuent de représenter plus de la moitié du trafic des aéroports métropolitains (51.9% du trafic, contre 53.6% en 2019), même si la chute du trafic a été plus importante pour les aéroports parisiens (-69.4%) que pour les aéroports en région (-67.2%). La somme du trafic de cette année des aéroports de Paris – Charles de Gaulle (22 millions de passagers) et de Paris – Orly (11 millions) est égale au trafic de 2019 de l’aéroport de Paris – Orly seulement (32 millions).

Ce sont les aéroports régionaux qui affichent la plus faible baisse cette année avec 60.3% de passagers en moins. Cela s’explique par le fait que le trafic de ces aéroports en 2019 était à majorité (plus de 55%) à destination de la France et c’est le trafic domestique qui a été le moins impacté par la crise du coronavirus. De plus, on retrouve dans cette catégorie deux aéroports corses (Ajaccio – Napoléon Bonaparte et Bastia – Poretta) qui ont eu des chutes de trafic inférieures à 50% cette année. La Corse est ainsi la région française qui voit son trafic le moins diminuer durant cette année (-43.4%).
Les aéroports de proximité voient leur trafic diminuer de 65.5%, mais il peut exister des grandes disparités entre ces aéroports puisque certains présentent des pertes de trafic de l’ordre de 30% à 40% tandis que d’autres sont autour des -70% voire des -80% de trafic passagers.

Les grands aéroports régionaux qui représentent plus d’un tiers du trafic métropolitain ont vu leur trafic diminuer de 68.8% par rapport à l’année dernière. Ces aéroports qui possédaient en 2019 tous un trafic supérieur à 5 millions de passagers, ont maintenu tous un trafic compris entre 2 millions et 4.5 millions de passagers.

Le low-cost et l’international, deux secteurs mis à mal par la crise

En 2020, le low-cost n’est plus le moteur principal de la croissance française. En effet, le trafic low-cost a diminué de 70.0%, alors que le trafic des compagnies traditionnelles a diminué de 67.5%. Toutefois, le trafic low-cost continue de représenter un tiers du trafic passagers en France métropolitaine, et il continue de représenter près de 50% de trafic pour les grands aéroports régionaux et pour les aéroports régionaux.

Avec la mise en place de mesures limitant les voyages à l’international cette année, c’est donc le trafic à
l’international qui a été le plus touché, -72.5%, contre -56.5% pour le trafic domestique. Le trafic international qui représentait 74% de trafic de la France métropolitaine en 2019, ne représente plus que 64% de ce trafic. Sur les 64 millions de passagers en France métropolitaine, 41 millions étaient à destination ou en provenance de l’international.

La part du trafic domestique est importante pour les aéroports de proximité (64.1%, contre 50.1% en 2019) et pour les aéroports régionaux (68.2%, contre 55.0% en 2019). Le trafic vers et depuis les destinations hors Schengen représente quand même 34.3% du trafic métropolitain total, et il représente encore 48.0% du trafic des plateformes parisiennes.

Les aéroports d’Outre-mer résistent mieux à la crise Avec 6.4 millions de passagers accueillis en 2020, les aéroports d’Outre-mer voient diminuer leur trafic de moitié cette année (-50.5%). C’est mieux que les aéroports métropolitains. Cela peut s’expliquer par l’importance de la continuité territoriale entre métropole et Outre-mer mais également par la nécessité du transport aérien pour accéder à des zones éloignées ou difficile d’accès.

Ce sont les aéroports de Nouvelle-Calédonie qui enregistrent la plus faible perte de passagers (-44.2%), suivis par les aéroports des Antilles (-48.9%) grâce notamment aux résultats de l’aéroport de Guadeloupe – Pôle Caraïbes (-49.0%) qui devient le 10e aéroport français. Le trafic a chuté d’environ 49% en Polynésie française et en Guyane et de 57.9% pour les aéroports de l’Océan Indien.

Merci à l’Union des Aéroports Français pour ce dossier sur les résultats d’activité des aéroports français 2020 (édition mars 2021).

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Pour les grandes vacances, découvrez Innsbruck, l’autre ville Olympique

Les vacances d’été ne font que commencer et comme chaque année, vous vous demandez où passer un séjour agréable et dépaysant sans se ruiner.
Alors que les projecteurs seront braqués sur Paris pour les Jeux Olympiques d’été 2024, il y a une autre destination qui mérite votre attention : Innsbruck, la capitale du Tyrol en Autriche. Voici pourquoi vous devriez envisager de visiter Innsbruck pendant la période des JO de Paris 2024.

Une Destination Olympique

La ville n’est pas étrangère aux Jeux Olympiques. La ville a accueilli les Jeux Olympiques d’hiver à deux reprises, en 1964 et en 1976, et a également été l’hôte des premiers Jeux Olympiques de la Jeunesse d’hiver en 2012. En visitant Innsbruck pendant les JO de Paris 2024, vous pourrez revivre l’histoire olympique de la ville et découvrir ses sites olympiques emblématiques.


Innsbruck n’est seulement qu’à 8 heures en voiture ou 5 heures en avion, ce qui constitue un excellent choix pour passer des vacances en famille.

Une Alternative aux Foules de Paris

Les Jeux Olympiques attirent des millions de spectateurs et de touristes. Si vous cherchez à échapper à la foule et au tumulte de Paris pendant les JO, Innsbruck pourrait être l’alternative parfaite. Vous pourrez profiter d’une atmosphère plus détendue et d’une expérience de voyage plus intime.

Une Expérience de Sports d’Été

Il y a toutes sortes de randonnées à faire à proximité d’Innsbruck. Vous pourrez aussi vous adonner aux plaisirs du vélo ou de l’escalade dans les magnifiques Alpes. En même temps, grâce au glacier de Stubai, vous pouvez skier même en plein été !

Une Richesse Culturelle et Historique

Innsbruck est une ville où l’histoire, la culture et les paysages alpins spectaculaires se rencontrent. Que vous soyez amateur de sports, passionné d’histoire ou amoureux de la nature, Innsbruck et ses environs offrent une multitude d’attractions à ne pas manquer, comme le Palais Impérial, le Petit Toit d’Or, la Cathédrale Saint-Jacques, et bien plus encore.

Une Proximité avec d’Autres Destinations Européennes

Innsbruck est idéalement située au cœur de l’Europe, ce qui facilite les voyages vers d’autres destinations européennes. Si vous souhaitez combiner votre voyage avec d’autres villes, Innsbruck est à proximité de Munich, Zurich, Milan et bien d’autres.

Une Célébration de la Culture Tyrolienne

Le Tyrol est connu pour sa culture unique, ses traditions et sa cuisine. En visitant Innsbruck pendant les JO de Paris 2024, vous aurez l’occasion de découvrir et de célébrer la culture tyrolienne, de goûter à sa cuisine traditionnelle et de participer à ses festivals et événements.

Les 15 activités à faire absolument à Innsbruck

1. Le Palais Impérial (Hofburg)

Le Palais Impérial d’Innsbruck est un joyau de l’architecture baroque, ayant autrefois servi de résidence aux Habsbourg. Les visiteurs peuvent explorer les fastueuses salles de réception, le musée des appartements impériaux et la chapelle royale. Chaque pièce témoigne d’une partie de l’histoire impériale autrichienne.

2. Le Petit Toit d’Or (Goldenes Dachl)

Emblème d’Innsbruck, le Petit Toit d’Or est une loggia décorée de tuiles dorées, érigée pour célébrer le mariage de l’empereur Maximilien Ier. Situé dans la vieille ville, il abrite un musée consacré à l’histoire impériale et à Maximilien Ier.

3. La Cathédrale Saint-Jacques (Dom zu St. Jakob)

Cette cathédrale baroque est réputée pour son intérieur somptueusement décoré, ses fresques impressionnantes et son orgue majestueux. Elle abrite également le tombeau d’Andreas Hofer, héros de la révolte tyrolienne contre les troupes napoléoniennes.

4. Le Musée de l’Art Populaire Tyrolien (Tiroler Volkskunstmuseum)

Ce musée propose une immersion fascinante dans la culture et les traditions tyroliennes. Les expositions présentent des costumes traditionnels, des meubles anciens, des objets artisanaux et des scènes de vie quotidienne d’antan.

5. L’Alpenzoo

Niché sur le flanc de la montagne, l’Alpenzoo est l’un des zoos les plus élevés d’Europe. Il héberge une grande variété d’espèces animales alpines, offrant une occasion unique de découvrir la faune locale dans un cadre naturel exceptionnel.

6. Le tremplin à Ski du Bergisel (Bergisel Sprungschanze)

Cette installation sportive moderne, dessinée par l’architecte Zaha Hadid, est un lieu incontournable pour les amateurs de sports d’hiver. En plus des compétitions de saut à ski, la plateforme d’observation (restaurant Bergisel Sky) offre une vue panoramique à couper le souffle sur Innsbruck et les Alpes environnantes.

7. Les Téléphériques Nordkette

Accessible directement depuis le centre-ville, le téléphérique Nordkette vous transporte en quelques minutes à 2300 mètres d’altitude. De là, vous pouvez admirer des vues spectaculaires, faire des randonnées, ou vous détendre dans les refuges de montagne. Vous y trouverez aussi un très bon restaurant à mi-parcours : le Seegrube

8. Le Château d’Ambras (Schloss Ambras)

Situé à la périphérie d’Innsbruck, ce château Renaissance est réputé pour ses collections d’art, d’armures et de curiosités. Les jardins du château sont également un endroit idéal pour se promener et se détendre.

9. La Vieille Ville (Altstadt)

Se promener dans les rues pavées de la vieille ville d’Innsbruck est une expérience incontournable. Avec ses bâtiments colorés, ses boutiques pittoresques, ses cafés et restaurants, c’est un lieu où l’histoire et la modernité cohabitent harmonieusement.

10. Le Musée militaire (Kaiserjägermuseu)

C’est un musée consacré à l’histoire des Kaiserjäger, les chasseurs alpins de l’armée autrichienne. Il présente une collection unique d’uniformes, d’armes, d’équipements et de souvenirs historiques, offrant un aperçu fascinant de la vie et des exploits de ces soldats d’élite.

11. Le Musée des Cloches (Glockenmuseum)

C’est un musée unique en son genre. Il abrite une vaste collection de cloches de différentes époques et régions, offrant aux visiteurs une expérience sonore et culturelle fascinante. Vous y découvrirez l’histoire, la fabrication et la signification des cloches dans la culture tyrolienne. Un endroit très ludique que les enfants apprécieront.

12. Le funiculaire d’Innsbruck (Hungerburgbahn)

Le Hungerburgbahn, est un funiculaire qui relie le centre-ville d’Innsbruck au quartier de Hungerburg. Conçu par l’architecte Zaha Hadid, il offre une vue panoramique époustouflante sur la ville et les montagnes environnantes, tout en étant une œuvre d’art architectural en soi. Il permet d’atteindre l’entrée du téléphérique Nordkette.

13. La randonnée Zirbenweg

C’est une randonnée facile à 2 000 mètres d’altitude arborée avec des pins cembro dont certains sont centenaires. Tout du long, les randonneurs profitent d’un cadre sublime, avec vue sur la vallée de l’Inn. Arrivée au Patscherkofel lors des Jeux olympiques d’hiver de 1964 et 1976, cette montagne a accueilli les épreuves de descente alpine.

14. La piste de Bobsleigh (Olympia Eiskanal)

Dès 1935, cette piste de glace olympique accueillit pour la première fois des championnats du monde sur ce qui était alors une piste naturelle. En vue des Jeux olympiques de 1964 à Innsbruck, deux pistes séparées de glace artificielle furent construites pour les épreuves de bobsleigh et de luge – elles étaient alors parmi des plus impressionnantes au monde. À l’occasion des Jeux olympiques de 1976, on remplaça les deux tubes par une piste combinant bobsleigh, luge et skeleton. Cette installation sportive, première piste combinée au monde, servit de modèle à bien des futures pistes de glace artificielle, de bob et de luge.

15. Les Cristalleries Swarovski (Swarovski Kristallwelten)

Situé à Wattens, à quelques kilomètres d’Innsbruck, ce musée est consacré à l’univers étincelant des cristaux Swarovski. Les chambres des merveilles, les installations artistiques et les jardins offrent une expérience magique et féerique.

Comment s’y rendre ?

1. En Avion

Le moyen le plus rapide pour se rendre à Innsbruck depuis Nice est de prendre l’avion. L’aéroport d’Innsbruck (INN) est desservi par Austrian ou Lufthansa, avec une correspondance à Vienne ou à Munich (transfert par bus). Le temps de vol total, y compris l’escale, est d’environ 4 à 5 heures. Le coût peut varier de 265€ à 470€.

2. En Train

Si vous préférez admirer les paysages pendant votre voyage, le train est une excellente option. La durée du trajet en train de Nice à Innsbruck est d’environ 10 à 12 heures, avec plusieurs correspondances. Vous pouvez prendre un train de Nice à Milan, puis de Milan à Innsbruck.

4. En Voiture

Si vous aimez l’aventure et la flexibilité, vous pouvez également conduire de Nice à Innsbruck. Le trajet en voiture dure environ 8 heures, en fonction du trafic et des conditions routières. Vous aurez l’occasion de traverser de magnifiques paysages alpins et de vous arrêter dans des villes pittoresques en cours de route.

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Visitez le tremplin de ski Bergisel à Innsbruck

Le tremplin de Bergisel est un site emblématique situé à Innsbruck, en Autriche. Il est l’un des tremplins les plus importants de la Coupe du monde de saut à ski. Chaque année, il accueille la troisième étape de la Tournée des quatre tremplins. Ce site offre une vue imprenable sur la ville d’Innsbruck et ses environs.

Le tremplin olympique a été rénové en 2002 par l’architecte Zaha Hadid.

Il fait partie des tremplins les plus prestigieux de la Coupe du monde de saut à ski et accueille annuellement la troisième étape de la Tournée des quatre tremplins.

La première compétition officielle sur ce tremplin en bois a eu lieu en 1920. En 1964, le tremplin a été rénové pour devenir le tremplin principal des Jeux olympiques d’hiver de 1964, tandis que le tremplin Toni Seelos de Seefeld servait de tremplin secondaire. Ces deux tremplins ont également été le théâtre d’épreuves olympiques lors des Jeux olympiques d’hiver de 1976. Les dernières modifications apportées au tremplin de Bergisel remontent à 2003.

Il est devenu une attraction sportive et touristique. Les amateurs de sports d’hiver peuvent profiter d’une expérience unique tout en admirant la beauté des montagnes environnantes.

Horaires d’ouverture :

  • De juin à octobre : tous les jours (sauf le lundi et le mardi) de 9 h à 18 h
  • De novembre à mai : tous les jours (sauf le mardi) de 10 h à 18 h

Le stade est accessible à pied depuis le parking du Musée des chasseurs impériaux (Kaiserjägermuseum, Bergisel 1, 6020 Innsbruck, Autriche). Le prix du stationnement pour une voiture est de 3,40 € pour 90 minutes

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site officiel du tremplin de Bergisel.

N’hésitez pas à visiter ce lieu unique si vous êtes de passage à Innsbruck.

BERGISEL STADION
Bergiselweg 3, 6020  Innsbruck

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Coupe du monde d’escalade : triple victoire japonaise à Innsbruck

Le Japon a remporté vendredi 28 juin un triplé historique lors de la Coupe du monde de bloc masculin à Innsbruck, sous la houlette de Sohta Amagasa.

Meichi Narasaki et Sorato Anraku ont décroché respectivement les deuxième et troisième places lors de la compétition de vendredi soir, devant une foule de 3 000 spectateurs en liesse. Au total, quatre Japonais ont atteint la finale à six.

Le Tyrolien Jakob Schubert, favori local, n’a pas réussi à se qualifier pour les demi-finales mercredi soir.

Les qualifications et les demi-finales se poursuivront le samedi, tandis que les places sur le podium seront en jeu le dimanche. Outre Schubert, Jessica Pilz, qui a terminé cinquième de la compétition de bloc jeudi, vise également une place sur le podium.

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