La Bulgarie, située dans les Balkans, est souvent négligée en tant que destination touristique par rapport à ses voisins européens plus célèbres. Cependant, ce pays regorge de trésors cachés qui méritent d’être découverts. Avec son riche patrimoine culturel, ses paysages variés et sa cuisine délicieuse, la Bulgarie offre une expérience unique aux voyageurs en quête d’aventure et d’authenticité. Dans cet article, nous nous concentrons sur deux villes emblématiques de la Bulgarie : Sofia, la capitale, et Plovdiv, une ville au charme historique.
Sofia – Un musée à ciel ouvert
Sofia, la capitale bulgare, est un véritable trésor culturel et historique. La ville offre une combinaison unique d’architecture ancienne et de modernité. La cathédrale Alexandre-Nevski est l’un des monuments les plus emblématiques de Sofia. Cette majestueuse cathédrale orthodoxe russe est un véritable chef-d’œuvre architectural, avec ses dômes dorés et ses fresques colorées à l’intérieur.
Un autre site incontournable est l’église de Boyana, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette église médiévale abrite des fresques exceptionnelles datant du XIIIe siècle, représentant des scènes bibliques d’une grande beauté.
Le palais national de la culture est un autre lieu à ne pas manquer. Cet imposant bâtiment est un centre culturel et artistique majeur, abritant des galeries d’art, des salles de concert et des espaces d’exposition.
Plovdiv – Une ville chargée d’histoire
Plovdiv, la deuxième plus grande ville de Bulgarie, est réputée pour son charme historique et son atmosphère bohème. Le centre-ville de Plovdiv, appelé la vieille ville, est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les visiteurs peuvent se perdre dans ses ruelles pavées, admirer ses maisons colorées du XIXe siècle et découvrir des vestiges romains bien préservés.
L’amphithéâtre romain de Plovdiv est l’un des sites les plus impressionnants de la ville. Construit au IIe siècle, cet amphithéâtre offre une vue magnifique sur la vieille ville et accueille aujourd’hui des spectacles et des concerts en plein air.
La colline de Nebet Tepe est un autre point d’intérêt majeur à Plovdiv. En grimpant jusqu’au sommet, les visiteurs peuvent explorer les ruines d’une ancienne forteresse et profiter d’une vue panoramique sur la ville.
La cuisine et la vie nocturne bulgares
En plus de leur patrimoine culturel et architectural, Sofia et Plovdiv offrent une expérience culinaire riche et diversifiée. Les restaurants et les tavernes traditionnelles proposent des plats bulgares savoureux tels que la banitsa (pâtisserie feuilletée au fromage), les kebapcheta (brochettes
Hausse de la taxe sur les billets d’avion : ce qui va changer
La taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) revient avec un nouveau barème après plusieurs rebondissements politiques.
Un retour controversé
Après avoir été suspendue lors de la motion de censure, la hausse de la TSBA fait son retour dans le budget 2025, qui sera présenté le 3 février. Initialement, Air France et d’autres compagnies avaient anticipé une hausse importante, mais le Sénat avait ensuite ajusté les montants avant que le gouvernement ne soit renversé.
Les nouveaux tarifs
L’augmentation s’appliquera à tous les vols au départ de France.
Les compagnies aériennes devront verser cette taxe pour tout voyage effectué à partir du 1er janvier 2025, même pour les billets émis avant le vote de la loi.
Voici un tableau comparatif des montants de la taxe :
Destination
Classe
Ancien montant
Nouveau montant
Europe et France
Économique
2,63 €
7,40 €
Europe et France
Affaires
20,27 €
30 €
Intermédiaire
Économique
7,51 €
15 €
Longue distance
Économique
7,51 €
40 €
Longue distance
Affaires
63,07 €
120 €
Des questions en suspens
Les professionnels du voyage s’inquiètent des changements de dernière minute et des remboursements du trop-perçu par les compagnies. Par ailleurs, l’Europe pourrait contester l’exonération pour l’Outre-Mer et la Corse.
Avec cette hausse, l’État espère récupérer 800 à 850 millions d’euros, tout en accordant un crédit d’impôt pour l’achat de carburants durables. Reste à voir comment les compagnies et les voyageurs réagiront.
Christian Estrosi signe son arrêté contre les bateaux de croisière
Le maire de Nice et président de la Métropole, Christian Estrosi, annonce (article Nice-Matin du 24/01/2025) qu’il signera ce vendredi un arrêté interdisant le débarquement et l’embarquement des bateaux de croisière de plus de 900 passagers dans les gares maritimes de la Métropole.
Une interdiction qui fait débat
Lors de ses vœux, Christian Estrosi avait surpris en annonçant vouloir bannir les plus gros navires dès cet été. Son objectif : lutter contre le sur-tourisme et la pollution engendrée par ces « hôtels flottants ».
« Je ne veux pas que des bateaux qui polluent et dont les passagers ne consomment rien, mais laissent leurs déchets, viennent à Nice. On a empêché le béton d’étouffer la ville, ce n’est pas pour laisser le sur-tourisme prendre le relais. »
Si cette décision est saluée par l’opposition écologiste, elle prend de court Villefranche-sur-Mer, principal port concerné. Son maire, Christophe Trojani, affirme n’avoir pas été informé de cette mesure qui pourrait lourdement impacter l’économie locale.
Une application encore floue
La Métropole ne peut pas interdire les bateaux de mouiller dans la rade, compétence relevant de l’État. En revanche, elle contrôle l’accès à la gare maritime de Villefranche, et c’est là qu’elle compte agir.
« Si les croisiéristes ne peuvent plus débarquer, les compagnies seront dissuadées de s’arrêter ici. »
Reste à voir si tous les maires du littoral suivront cette initiative, qui divise déjà élus et acteurs du tourisme.
Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »
D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.
Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.
Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.
« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.
Les 7 mesures envisagées :
Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.
Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.