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L’enseigne hôtelière easyHotel lève 50 millions d’euros

EasyHotel, l’enseigne hôtelière économique, annonce aujourd’hui avoir reçu un engagement de 50 millions d’euros de la part de ses actionnaires actuels, Ivanhoé Cambridge et ICAMAP, afin de soutenir la mise en œuvre de sa stratégie de croissance à l’international.

  • L’objectif : tripler le nombre d’établissements en Europe d’ici 2026
  • 50 millions d’euros supplémentaires ont été validés par les actionnaires actuels d’easyHotel, Ivanhoé Cambridge et ICAMAP, en complément du nouveau financement bancaire récemment obtenu.

Ce capital additionnel, associé aux financements bancaires récemment obtenus, sera utilisé pour développer ou acquérir de nouveaux actifs dans des villes européennes clés. easyHotel entend tripler son portefeuille d’actifs hôteliers en location et en pleine propriété d’ici 2026. Actuellement, le portefeuille total comprend 42 hôtels, pour 3 977 chambres, dont 15 hôtels loués/détenus, pour un total de 1 723 chambres, au Royaume-Uni, en France et en Espagne.

Si de nombreux groupes hôteliers ont été paralysés par la pandémie de Covid-19, easyHotel a traversé la crise sanitaire plus sereinement en se concentrant sur son positionnement et son business model et grâce à sa faible base de coût. D’ailleurs, au cours des 18 derniers mois, easyHotel a même ouvert deux hôtels (à Cardiff et Oxford) et entamé la construction de cinq nouveaux établissements (à Roissy – Charles de Gaulle, Aubervilliers, Barcelone, Dublin et Cambridge).

easyHotel a réalisé une performance opérationnelle solide à la suite de la levée progressive des mesures de restriction et de confinement à travers l’Europe au début de l’année 2021. L’entreprise a même affiché des résultats supérieurs à ceux obtenus avant la pandémie, avec des taux d’occupation dépassant régulièrement 80 % depuis le mois d’août. De plus, depuis octobre, la plupart des établissements easyHotel affichent une croissance d’environ 10 % par rapport à la même période en 2019.

Karim Malak, Directeur général d’easyHotel, commente : « Nous sommes ravis de cet engagement de la part de nos investisseurs ; cela prouve une nouvelle fois leur confiance dans les perspectives d’avenir d’easyHotel. Cet investissement renforce notre position et nous permettra de capitaliser sur la forte croissance sous-jacente du segment. Nous pouvons ainsi continuer à construire et à développer notre maillage dans les villes clés à travers l’Europe. »

« Notre secteur commence à se redresser après l’impact de la pandémie de Covid-19 et les fermetures qui en ont résulté. L’activité d’easyHotel a été particulièrement favorable ces derniers mois et a même parfois dépassé celle d’avant la pandémie. Notre stratégie a toujours été d’ouvrir des hôtels en plein centre des villes stratégiques et de proposer des chambres confortables à prix abordable, avec une excellente connexion wifi et une excellente literie. Ce que nous proposons est d’autant plus pertinent dans cette période, où les clients recherchent des options à faible coût et à faible émission de carbone dans des destinations proches des attractions touristiques. Par ailleurs, les voyageurs d’affaires voient dans easyHotel une solution pratique avec un rapport qualité-prix optimal, d’autant plus que les budgets de déplacement se resserrent. »

Michael Neuman, Vice-Président Investissements Europe d’Ivanhoé Cambridge, et membre du conseil d’administration d’easyHotel, déclare : « Depuis 2019, année de notre premier investissement dans easyHotel, nous sommes convaincus que le segment économique est une composante essentielle du secteur de l’hôtellerie en Europe, tant pour les voyageurs d’affaires que pour les touristes à la recherche du meilleur rapport qualité/prix. Nous sommes très heureux de soutenir à nouveau la croissance d’easyHotel, l’une des meilleures marques et plateformes opérationnelles de ce secteur, avec l’ambition de développer des hôtels durables dans les grandes villes européennes. »

Harm Meijer, Président d’easyHotel, ajoute : « Nous sommes très satisfaits des performances d’easyHotel et de la façon dont l’entreprise a traversé les récentes turbulences. Nous sommes confiants quant à l’avenir, qui sera entièrement placé sous le signe de la croissance. »

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Hausse de la taxe sur les billets d’avion : ce qui va changer

La taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) revient avec un nouveau barème après plusieurs rebondissements politiques.

Un retour controversé

Après avoir été suspendue lors de la motion de censure, la hausse de la TSBA fait son retour dans le budget 2025, qui sera présenté le 3 février. Initialement, Air France et d’autres compagnies avaient anticipé une hausse importante, mais le Sénat avait ensuite ajusté les montants avant que le gouvernement ne soit renversé.

Les nouveaux tarifs

  • L’augmentation s’appliquera à tous les vols au départ de France.
  • Le nouveau barème a été décidé par la Commission mixte paritaire.
  • Les compagnies aériennes devront verser cette taxe pour tout voyage effectué à partir du 1er janvier 2025, même pour les billets émis avant le vote de la loi.

Voici un tableau comparatif des montants de la taxe :

DestinationClasseAncien montantNouveau montant
Europe et FranceÉconomique2,63 €7,40 €
Europe et FranceAffaires20,27 €30 €
IntermédiaireÉconomique7,51 €15 €
Longue distanceÉconomique7,51 €40 €
Longue distanceAffaires63,07 €120 €

Des questions en suspens

Les professionnels du voyage s’inquiètent des changements de dernière minute et des remboursements du trop-perçu par les compagnies. Par ailleurs, l’Europe pourrait contester l’exonération pour l’Outre-Mer et la Corse.

Avec cette hausse, l’État espère récupérer 800 à 850 millions d’euros, tout en accordant un crédit d’impôt pour l’achat de carburants durables. Reste à voir comment les compagnies et les voyageurs réagiront.

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Christian Estrosi signe son arrêté contre les bateaux de croisière

Le maire de Nice et président de la Métropole, Christian Estrosi, annonce (article Nice-Matin du 24/01/2025) qu’il signera ce vendredi un arrêté interdisant le débarquement et l’embarquement des bateaux de croisière de plus de 900 passagers dans les gares maritimes de la Métropole.

Une interdiction qui fait débat

Lors de ses vœux, Christian Estrosi avait surpris en annonçant vouloir bannir les plus gros navires dès cet été. Son objectif : lutter contre le sur-tourisme et la pollution engendrée par ces « hôtels flottants ».

« Je ne veux pas que des bateaux qui polluent et dont les passagers ne consomment rien, mais laissent leurs déchets, viennent à Nice. On a empêché le béton d’étouffer la ville, ce n’est pas pour laisser le sur-tourisme prendre le relais. »

Si cette décision est saluée par l’opposition écologiste, elle prend de court Villefranche-sur-Mer, principal port concerné. Son maire, Christophe Trojani, affirme n’avoir pas été informé de cette mesure qui pourrait lourdement impacter l’économie locale.

Une application encore floue

La Métropole ne peut pas interdire les bateaux de mouiller dans la rade, compétence relevant de l’État. En revanche, elle contrôle l’accès à la gare maritime de Villefranche, et c’est là qu’elle compte agir.

« Si les croisiéristes ne peuvent plus débarquer, les compagnies seront dissuadées de s’arrêter ici. »

Reste à voir si tous les maires du littoral suivront cette initiative, qui divise déjà élus et acteurs du tourisme.

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Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »

D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.

Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.

Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.

« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.

Les 7 mesures envisagées :

  1. Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
  2. Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
  3. Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
  4. Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
  5. Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
  6. Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
  7. Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.

Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.

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