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Costa croisières inaugure le Costa Toscana, nouveau navire propulsé au gaz naturel liquéfié

Costa Croisières confirme son engagement en faveur de l’innovation durable, avec l’inauguration du troisième navire du Groupe Costa propulsé au gaz naturel liquéfié, la
technologie la plus avancée actuellement disponible dans l’industrie maritime pour réduire
les émissions de gaz à effet de serre.

La première croisière du nouveau navire amiral de Costa aura lieu au départ de Savone le 5 mars 2022, avec un itinéraire d’une semaine en Méditerranée occidentale. Il desservira Marseille le 6 mars.

Costa Croisières a inauguré aujourd’hui le Costa Toscana, son nouveau navire propulsé au gaz naturel liquéfié (GNL), la technologie la plus avancée actuellement disponible dans le secteur maritime pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La cérémonie s’est déroulée aujourd’hui au chantier naval Meyer de Turku (Finlande), où le navire a été construit.

Le groupe Costa – qui comprend les marques Costa Croisières et AIDA Cruises – a été le premier au monde à introduire le gaz naturel liquéfié sur les navires de croisière. Ses navires fonctionnant au GNL comprennent l’AIDAnova et le Costa Smeralda qui sont déjà en service, le Costa Toscana livré aujourd’hui, et l’AIDACosma à venir.

Le GNL est une avancée majeure dans l’amélioration des performances environnementales des navires de croisière, tant en mer que lors des escales dans les ports. Son utilisation permet d’éliminer presque totalement les émissions d’oxyde de soufre (émissions nulles) et les particules (réduction de 95 à 100 %), tout en réduisant considérablement les émissions d’oxyde d’azote (réduction directe de 85 %) et de CO2 (réduction allant jusqu’à 20 %).

« Le Costa Toscana renforce notre engagement en faveur de l’innovation durable en contribuant davantage à l’utilisation du GNL par les navires de croisière, une technologie dont nous sommes les pionniers. Il s’agit d’une innovation qui s’inscrit au sein d’une transition écologique en constante évolution. En effet, nous travaillons également à tester d’autres innovations, comme les piles à combustible et les batteries, afin d’aboutir à terme au premier navire de croisière à zéro émission » a déclaré Mario Zanetti, président de Costa Croisières. « Grâce à ses services et caractéristiques toujours plus innovants, le Costa Toscana sera en mesure d’attirer de nouveaux croisiéristes, ce qui nous aidera à consolider notre présence en Méditerranée et notre plan de redémarrage progressif ».

La première croisière du Costa Toscana partira de Savone (Italie) le 5 mars 2022, avec un itinéraire d’une semaine qui inclura Marseille (le 6 mars), Barcelone, Valence, Palerme, et Civitavecchia/Rome. Il naviguera ensuite dans l’Ouest de la Méditerranée tout au long de l’année. Au cours de la saison d’été, le Costa Toscana fera escale à Savone, Civitavecchia/Rome, Naples, Ibiza, Valence, et Marseille, et, au cours de la saison d’automne, Palma de Majorque remplacera Ibiza.

Costa Toscana est une véritable « smart city » itinérante. Outre le fait d’être propulsé au GNL, le navire présente une série d’innovations technologiques de pointe destinées à rédu ire encore davantage l’impact environnemental. La totalité des besoins quotidiens en eau est satisfaite par la transformation de l’eau de mer grâce à des usines de dessalement. La consommation d’énergie est minimisée grâce à un système intelligent d’efficacité énergétique. En outre, une collecte sélective à 100 % des déchets et le recyclage de matériaux tels que le plastique, le papier, le verre et l’aluminium seront effectués à bord, dans le cadre d’une approche intégrée visant à mettre en œuvre des projets d’économie circulaire. Par exemple, le bois utilisé pour meubler le nouveau restaurant Archipelago a été collecté grâce aux « Gardiens de la Côte », le programme d’éducation environnementale pour la protection du littoral italien promu par la Fondation Costa Croisières. Pour chaque dîner servi à l’Archipelago, Costa Croisières reversera une partie des recettes à la Fondation Costa Cruises pour soutenir des projets environnementaux et sociaux.

Ce nouveau navire amiral est un hommage à la Toscane et est le fruit d’un projet extraordinairement créatif supervisé par Adam D. Tihany. Il a été conçu pour donner vie, dans un seul lieu, à l’excellence de cette formidable région italienne. Le nom du navire, son pont, et ses principaux espaces publics sont inspirés de la région italienne. Les meubles, éclairages, tissus, et accessoires seront tous produits en Italie, et conçus spécifiquement pour le Costa Toscana par 15 entreprises partenaires, qui représentent l’excellence italienne. Les offres à bord seront tout aussi exceptionnelles : du Spa Solemio à d’autres espaces dédiés au divertissement, des bars et cafés thématiques créés avec des marques italiennes majeures, aux 16 restaurants et espaces dédiés à l’expérience gastronomique. Dans ce contexte confortable et élégant, les plus de 2,600 cabines reflèteront parfaitement le bon goût et le style italien. La catégorie de cabine « terrasse sur la mer » offrira un espace splendide pour prendre le petit-déjeuner, l’apéritif, ou simplement profiter de la vue.

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Hausse de la taxe sur les billets d’avion : ce qui va changer

La taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) revient avec un nouveau barème après plusieurs rebondissements politiques.

Un retour controversé

Après avoir été suspendue lors de la motion de censure, la hausse de la TSBA fait son retour dans le budget 2025, qui sera présenté le 3 février. Initialement, Air France et d’autres compagnies avaient anticipé une hausse importante, mais le Sénat avait ensuite ajusté les montants avant que le gouvernement ne soit renversé.

Les nouveaux tarifs

  • L’augmentation s’appliquera à tous les vols au départ de France.
  • Le nouveau barème a été décidé par la Commission mixte paritaire.
  • Les compagnies aériennes devront verser cette taxe pour tout voyage effectué à partir du 1er janvier 2025, même pour les billets émis avant le vote de la loi.

Voici un tableau comparatif des montants de la taxe :

DestinationClasseAncien montantNouveau montant
Europe et FranceÉconomique2,63 €7,40 €
Europe et FranceAffaires20,27 €30 €
IntermédiaireÉconomique7,51 €15 €
Longue distanceÉconomique7,51 €40 €
Longue distanceAffaires63,07 €120 €

Des questions en suspens

Les professionnels du voyage s’inquiètent des changements de dernière minute et des remboursements du trop-perçu par les compagnies. Par ailleurs, l’Europe pourrait contester l’exonération pour l’Outre-Mer et la Corse.

Avec cette hausse, l’État espère récupérer 800 à 850 millions d’euros, tout en accordant un crédit d’impôt pour l’achat de carburants durables. Reste à voir comment les compagnies et les voyageurs réagiront.

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Christian Estrosi signe son arrêté contre les bateaux de croisière

Le maire de Nice et président de la Métropole, Christian Estrosi, annonce (article Nice-Matin du 24/01/2025) qu’il signera ce vendredi un arrêté interdisant le débarquement et l’embarquement des bateaux de croisière de plus de 900 passagers dans les gares maritimes de la Métropole.

Une interdiction qui fait débat

Lors de ses vœux, Christian Estrosi avait surpris en annonçant vouloir bannir les plus gros navires dès cet été. Son objectif : lutter contre le sur-tourisme et la pollution engendrée par ces « hôtels flottants ».

« Je ne veux pas que des bateaux qui polluent et dont les passagers ne consomment rien, mais laissent leurs déchets, viennent à Nice. On a empêché le béton d’étouffer la ville, ce n’est pas pour laisser le sur-tourisme prendre le relais. »

Si cette décision est saluée par l’opposition écologiste, elle prend de court Villefranche-sur-Mer, principal port concerné. Son maire, Christophe Trojani, affirme n’avoir pas été informé de cette mesure qui pourrait lourdement impacter l’économie locale.

Une application encore floue

La Métropole ne peut pas interdire les bateaux de mouiller dans la rade, compétence relevant de l’État. En revanche, elle contrôle l’accès à la gare maritime de Villefranche, et c’est là qu’elle compte agir.

« Si les croisiéristes ne peuvent plus débarquer, les compagnies seront dissuadées de s’arrêter ici. »

Reste à voir si tous les maires du littoral suivront cette initiative, qui divise déjà élus et acteurs du tourisme.

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Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »

D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.

Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.

Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.

« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.

Les 7 mesures envisagées :

  1. Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
  2. Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
  3. Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
  4. Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
  5. Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
  6. Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
  7. Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.

Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.

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